Sa position du "ni de droite, ni de gauche" en laisse certains perplexes, surtout parmi ses adversaires. Lors du premier débat présidentiel organisé par TF1, Emmanuel Macron s'est vu titillé sur cette question par Jean-Luc Mélenchon mais aussi par Benoît Hamon.
C'est lorsque le sujet des donateurs du candidat du mouvement "En marche !" a été mis sur la table par le socialiste que l'échange s'est tendu. "Le problème ce n'est pas que des gens riches financent votre campagne, ils en ont le droit, mais pouvez-vous prendre l'engagement que parmi les personnes les plus fortunées il n'y a pas plusieurs cadres de l'industrie pharmaceutique ou bancaire ?", l'a interrogé Benoît Hamon, faisant référence aux lobbys et aux puissances de l'argent.
"Je ne fais pas un contrôle d'identité, cela n'a aucun sens", a rétorqué Emmanuel Macron, qui assure "n'être tenu par personne". C'est à ce moment-là que Jean-Luc Mélenchon a provoqué l'hilarité en lançant : "Il faut bien qu'il y ait un débat au PS". Ce à quoi l'ancien ministre de l'Économie répond : "Si j'y étais, j'aurais été à la primaire, si j'y étais, je ne serais pas là aujourd'hui, et si j'y étais je n'aurais pas mené les combats que j'ai menés".
"Vous êtes durs avec ceux qui vous soutiennent monsieur Macron", a raillé Benoît Hamon, visant les membres du PS qui ont choisi de se rassembler derrière le candidat d'"En marche !", plutôt qu'avec lui.
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