Il prône la négociation. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est dans la discussion avec le gouvernement concernant la loi Travail voulue par Manuel Valls et Myriam El Khomri. Il s'oppose ainsi à Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Ce dernier a lancé une vague de mobilisation visant à bloquer la France. La Centrale souhaite le retrait de la loi.
C'est ainsi deux visions "très différentes" sur syndicalisme qui s'affrontent, comme l'explique Bénédicte Tassart du service économie de RTL. La pomme de la discorde est l'article 2 de la loi. Selon Laurent Berger, pas question de le retirer. La solution serait "davantage d'expliquer" ce projet "porteur de progrès à condition que les acteurs syndicaux s'y investissent".
Invité de #LeGrandDébat à l'antenne de RTL face à Philippe Martinez, Laurent Berger assure ne pas être "plus conciliant mais tout aussi combatif que le secrétaire général de la CGT. Je défends une cause qui est le progrès et la justice sociale (...) Il faut savoir contester, se mobiliser sous toutes ses formes, proposer et négocier. C'est un rapport de force. Dans notre pays, on ne comprend pas ce qu'est une négociation. On pense que c'est une petite discussion entre interlocuteurs. C'est un rapport de force entre des intérêts différents".
Le secrétaire général de la CFDT ne souhaite pas "commenter l'action des autres" : "J'en ai marre dans ce pays que l'on cherche des adversaires et non pas des solutions. Celle que je cherche, c'est la lutte contre le chômage, la précarité, le développement de l'emploi et la qualité du travail. Ça se fera en partie par des lois et des règles mais aussi par de la négociation collective".
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