Manuel Valls, il ne faut pas le chercher. Le 17 janvier au soir, le candidat à l'élection présidentielle a annoncé qu'il comptait porter plainte contre le jeune homme qui l'avait giflé plus tôt dans l'après-midi lors d'un déplacement à Lamballe. Dans le train qui le ramenait de Bretagne à Paris, l'ancien Premier ministre a affirmé à un groupe de journalistes qu'il ne pouvait "pas laisser passer un acte de violence". Et que par conséquent, il "portera plainte parce que c'est un coup".
"L'acte physique est violent, ce n'est pas comme la farine", a-t-il indiqué, faisant ainsi référence à un incident survenu lors de sa campagne le 22 décembre dernier à Strasbourg. Il avait été enfariné par un homme qui lui reprochait l'utilisation à plusieurs reprises de l'article 49-3. "Si vous laissez passer un acte de violence, si vous ne portez pas plainte, vous donnez l'impression que c'est possible", a continué Manuel Valls.
Le candidat à l'Élysée a été giflé par un homme alors qu'il se promenait à Laballe, petite ville des Côtes d'Armor. "Ici, c'est la Bretagne !", a crié l'agresseur, avant qu'un membre du service de sécurité de l'ancien Premier ministre ne l'immobilise en le plaquant au sol. Sur son profil Facebook, le jeune homme pose en faisant une "quenelle", un geste associé à l'antisémitisme, rendu populaire par l'humoriste controversé Dieudonné. L'entourage de Manuel Valls a décrit l'agresseur comme "un jeune proche de l'extrême droite autonomiste bretonne".
Le jeune homme âgé de 18 ans a été remis à la gendarmerie de Lamballe, puis placé en garde à vue pour "violences sur une personne chargée d'une mission de service public", a indiqué le parquet de Saint-Brieuc.
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