Dans les dernières minutes du débat de l'entre-deux-tours, Alain Juppé s'est retrouvé en difficulté. Interrogé sur les regrets qu'il pouvait avoir dans cette campagne, le maire de Bordeaux s'est montré hésitant et n'a pas été en mesure d'apporter une réponse claire. Au lendemain de cet échange, vendredi 25 novembre, l'ancien premier ministre concède finalement qu'il aurait sans doute dû remettre un peu plus en cause François Fillon avant les résultats surprises du premier tour.
"Ce que je regrette peut-être c'est, avant le premier tour, de ne pas avoir suffisamment décortiqué le programme de certains de mes concurrents. Tout s'est focalisé avant le premier tour entre Nicolas Sarkozy et moi. Maintenant, on découvre le programme de François Fillon avec des convergences mais aussi de profondes différences vis-à-vis de moi", a-t-il déclaré sur RMC.
En se présentant comme un "libéral-social" face à un "hyperlibéral", Alain Juppé estime être le "mieux placé" pour battre Marine Le Pen. "La primaire de dimanche prochain, en vérité, tout le monde le sent bien, c'est le premier tour de l'élection présidentielle", a-t-il ajouté.
S'il avait semblé vouloir clairement calmer les esprits lors du débat, l'ex-grand favori du scrutin a une nouvelle fois réitéré ses attaques. D'abord sur les propositions de François Fillon : "Je dis que le courage ce n'est pas la brutalité, et l'irréalisme ce n'est pas la crédibilité". Puis sur les soutiens de l'extrême droite : "Je préfère avoir le soutien de Bayrou plutôt que celui de l'extrême droite".
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