L'écrivain et historien Jean-Luc Barré, proche de Jérôme Cahuzac, est l'invité de RTL Midi ce lundi 8 février. Il a publié le 25 janvier "Dissimulations", sous-titré, "la vérité sur l'affaire Cahuzac". Les deux hommes ont été adversaires politiques avant d'être amis : "Il est combatif parce que c'est sa nature, c'est un boxeur dans l'âme. (...). Il est abattu parce qu'il est écrasé par le poids de sa faute". Selon Jean-Luc Barré, Jérôme Cahuzac porte le poids de sa faute, mais c'est un homme "qui a aussi le sentiment qu'on en fait beaucoup autour de ça". Notamment la classe politique qui verrait en lui un bouc émissaire.
Pour Jean-Luc Barré, "On ne peut pas comprendre ce mensonge si on ne retrouve pas tout l'engrenage" du mensonge. Ainsi, quand Jérôme Cahuzac le 4 décembre 2012, "le seul élément qui est vrai c'est qu'il y a un compte". Le ministre pense alors que Mediapart ne possède aucune preuve irrécusable de l'existence de ce compte. De plus, un échange avec François Hollande lui donne le sentiment, qu'il n'a pas besoin de s'en expliquer dans l'immédiat, explique Jean-Luc Barré. Jérôme Cahuzac s'enferme ensuite dans son mensonge.
François Hollande était-il au courant ? "Il ne peut pas l'ignorer. Il est entouré de personnes qui savent", affirme Jean-Luc Barré. Edwy Plenel et Jean-Pierre Mignard, avocat de Mediapart et proche de François Hollande, l'avaient tous les deux prévenu.
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