L'opération de dédiabolisation du Front national a pris un nouveau virage avec les questions homosexuelles. Alors que Florian Philippot faisait la Une de Closer en compagnie d'un journaliste, présumé comme son ami, un nouvel adhérent est venu gonfler les rangs du parti : Christophe Chenu. L'ancien militant UMP et créateur de Gaylib a rejoint Marine Le Pen.
Une nouvelle acceptée tant bien que mal par Jean-Marie Le Pen. "Ce n'est pas ma tasse de thé mais au Front national il y a de tout. Il y a des Gaullistes, des homosexuels", a lancé le président d'honneur du parti.
Cela ne doit pas interférer dans la politique, ni dans les choix politiques
Jean-Marie Le Pen
Et quand cela touche au vice-président du Front national, Jean-Marie Le Pen calme encore un peu plus ses propos. "Ça ne me choque pas. Cela appartient à sa vie privée mais cela dit, cela ne doit pas interférer dans la politique, ni dans les choix politiques".
Les sorties de route sur les questions de l'homosexualité semblent loin. En 1984 par exemple, l'actuel député européen avait affirmé que "l'homosexualité n'était pas un délit, mais qu'elle constitue une anomalie biologique et sociale". Ou encore, en 1995, "l'homosexualité est un problème de vie personnelle".
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