Elle n'a pas forcément goûté la provocation de son grand-père mais elle refuse de le condamner. Dimanche Jean-Marie Le Pen a ironisé au sujet de la marche républicaine en qualifiant de "charlots" les responsables politiques français qui y ont pris part et en lançant "Je ne suis pas Charlie, je suis Charlie Martel", en référence à la bataille de Poitiers et la victoire historique des chrétiens sur les musulmans. "Non j'ai pas trouvé ça drôle, mais finalement, c'est une provocation très "Charlie" du coup", juge Marion Maréchal-Le Pen au micro de RTL.
La députée du Vaucluse rappelle au passage que "lorsque le Front national a défendu Charlie Hebdo au moment des caricatures de Mahomet, Jean-Marie Le Pen s'est joint à cette défense malgré qu'à notre égard, la diffamation et l'injure soient assez fréquentes".
"L'important, c'est la cohérence dans le temps, juge-t-elle. Quand je les vois tous communier dans l'émotion collective, alors qu'hier il fallait être là pour défendre la liberté d'expression et qu'ils criaient tous à l'islamophobie, je rigole".
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