"Il est incontestable du point de vue de l'opinion et de la majorité des cheminots que cette grève apparaît en décalage avec le sens de la réforme". Selon Benoît Hamon, le mouvement de protestation de la SNCF aurait pu être évité et l'obtention rapide d'un accord est plus que souhaitable.
"On aurait pu poursuivre la discussion sans grève", ajoute le ministre de l'Éducation nationale. Ce dernier se félicite toutefois que le mouvement de protestation n'ait pas perturbé l'organisation de la première épreuve du bac. "Nous avons enregistré moins de 300 retards, commente-t-il. C'est l'équivalent des années précédentes".
Selon lui, "tout se passe bien, pour l'instant". Et de "croiser les doigts pour que cela se poursuive".
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