Sortir d'une des pires crises de la Vème République : c'est l'enjeu de la formation mardi 26 août du nouveau gouvernement Valls qui aura la lourde tâche d'assumer, devant une majorité plus divisée que jamais, le cap économique fixé par François Hollande.
On ne peut pas gouverner, surtout en période de crise, sans une équipe soudée et solidaire
Vanessa Schneider, éditorialiste
Vanessa Schneider approuve le geste de François Hollande. Sans donner raison au chef de l'État sur sa politique économique, "qui n'a donné pour l'instant aucun résultat", ni se satisfaire de ce remaniement ("c'est désastreux"), l'éditorialiste affirme que le chef de l'État n'a pas eu le choix. "On ne peut pas gouverner, surtout en période de crise, sans une équipe soudée et solidaire", estime-t-elle.
Les critiques de la droite ? Vanessa Schneider les juge "infondées". Pour elle, elles démontrent que l'UMP, "tout comme le PS, se trouve dans une confusion idéologique et stratégique inquiétante".
L'éditorialiste est particulièrement agacée par les appels à la dissolution de l'Assemblée nationale. "Le Président, dont relève seul cette décision, n'est pas encore confronté à un problème de majorité pour faire voter ses lois", note-t-elle, avant de s'interroger sur les réelles capacités de l'UMP à gouverner aujourd'hui.
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