C'est un jour compliqué chez Les Républicains. Le parti de droite se réunit mardi 11 juillet à son QG dans le 15e arrondissement de Paris pour décider, ou non, de l'exclusion de membres qui ont fait scission avec le groupe "Constructifs", ou sont partis dans les rangs du pouvoir en place. Parmi eux, le Premier ministre Édouard Philippe, Bruno Le Maire, Thierry Solère ou encore Gérald Darmanin. Invité au micro de RTL, le ministre de l'Action et des Comptes publics ne croit pourtant pas à son départ forcé et s'interroge même sur quelles raisons il pourrait être exclu.
"Je rétablis le jour de carence, je crois que la droite l'a proposé depuis un certain temps, je fais des économies, je vais contribuer à faire baisser les impôts", se défend-il avant de poursuivre : "Ce serait idiot qu'au lieu de se poser la question de savoir pourquoi ils ont perdu, pourquoi ils ont fait le Trocadéro, ils préféreraient exclure ceux qui ont eu raison avant tout le monde, ceux qui sont partis au moment où il fallait éviter le Trocadéro". Le ministre désormais En Marche fait ainsi référence au rassemblement de soutien à François Fillon sur la place du Trocadéro à Paris en pleine affaire Pénélope, le 5 mars dernier. "Je ne crois pas que mon parti politique ira jusque-là", ajoute Gérald Darmanin.
Je ne crois pas qu'ils vont persévérer dans l'erreur
Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics
Il revient ensuite sur son adhésion au RPR à 16 ans, il "croyait au gaullisme", et "le gaullisme c'est de savoir choisir entre une candidate d'extrême droite et un candidat républicain, ce n'est pas ce qu'a fait le bureau politique des Républicains." Et l'ancien maire de Tourcoing de conclure : "Je ne crois pas qu'ils vont persévérer dans l'erreur. L'erreur est humaine et persévérer est diabolique". La décision sera prise mardi 11 juillet au soir.
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