"Je n'ai jamais abusé ni légalement ni moralement de qui que ce soit et surtout pas d'une femme". Invité de RTL mardi 27 février, Gérald Darmanin s'est défendu en prenant à partie les médias sans répondre sur le fond de l'affaire. "Je vais laisser la justice travailler le plus sereinement possible", a-t-il indiqué. Selon nos informations, le ministre de l'Action et des Comptes publics va contre-attaquer et porter plainte pour "dénonciations calomnieuses".
Sur BFMTV, l'ancien maire de Tourcoing avait affirmé ne pas connaître la plaignante. Il n'en a rien dit de plus, s'estimant "calomnié" comme le fût Georges Pompidou en son temps. Le ministre cite d'ailleurs le deuxième président de la Ve République. "J'ai perçu chez deux ou trois le vilain frémissement des narines sentant venir les boules puantes et se délectant des odeurs d’égouts."
Dans un long entretien accordé à Mediapart, publié dimanche 25 février, une plaignante affirmait s'être "sentie obligée" d'avoir des relations sexuelles avec Gérald Darmanin. La victime présumée affirme s'être "sentie obligée" d'avoir des relations sexuelles avec l'actuel ministre de l'Action et des Comptes publics pour obtenir un logement et un emploi.
Auparavant, une première femme, Sophie Patterson-Spatz,
avait accusé le
ministre de viol, mais sa plainte a été classée sans
suite mi-février, car l'enquête n'avait "pas permis
d'établir l'absence de consentement", selon le parquet de Paris. Au micro de RTL, Gérald Darmanin parle désormais de "pseudo affaire".