Depuis plusieurs semaines, François Hollande est dans la tempête, au propre comme au figuré. Un déluge qui s'est accru au milieu du mois d'août, avec des mauvaises nouvelles et des situations de crise à gérer qui se sont enchaînées.
Entre les frondeurs et la sortie du livre de Valérie Trierweiler, en passant par le remaniement ministériel, retour la rentrée tempétueuse du président de la République.
La douche froide a commencé le 14 août, avec les chiffres de la croissance française, qui stagne au niveau zéro au deuxième trimestre 2014. À peine Manuel Valls et François Hollande ont-il eu le temps de tenter d'expliquer la mauvaise nouvelle aux Français, que Cécile Duflot a sorti un livre, dans lequel elle ne mâche pas ses mots contre le couple exécutif
Autre terrain à déminer, en interne celui-ci, les frondeurs de l'aile gauche du parti socialiste. Une grogne qui a atteint le gouvernement. Et Arnaud Montebourg ne s'est pas gêné pour le faire savoir, d'abord dans les colonnes du Monde puis à la Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse. Il sera limogé, et François Hollande charge Manuel Valls de former une nouvelle équipe.
À l'issue du remaniement, Emmanuel Macron pose ses valises à Bercy. En moins de 48 heures, l'ancien banquier d'affaires provoque malgré lui un premier couac sur les 35 heures. Pendant ce temps-là, le Premier ministre déclare sa flamme au Medef.
Arrive alors un test pour Manuel Valls : l'université d'été du PS. Il sera applaudi à la fin de son discours de clôture. Mais la veille, sa Garde des Sceaux Christiane Taubira s'est rendue à la réunion du nouveau groupe des frondeurs baptisé "Vive la gauche".
La rentrée se profile, et les critiques envers Najat Vallaud-Belkacem pleuvent à droite. À gauche, c'est un autre membre du gouvernement qui s'attire les foudres de son propre camp : François Rebsamen, qui a demandé un contrôle accru à des chômeurs à Pole emploi.
Le même jour, la nouvelle du livre de Valérie Trierweiler sort au grand jour. Rédigé et imprimé dans le plus grand secret, Merci pour ce moment éclabousse François Hollande. Le chef de l'État, alors en pleine négociations internationales importantes concernant le Mistral et la sécurité au Proche-Orient, Le Figaro Magazine dévoile jeudi 4 septembre la cote de popularité du Président, qui atteint seulement 13%.
Dernier rebondissement en date : Thomas Thévenoud, secrétaire d'État au Commerce extérieur, est contraint de démissionner, en raison de problèmes avec les impôts.
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