33 députés socialistes n'ont pas voté le budget rectificatif de la Sécurité sociale, qui a été adopté mardi 8 juillet à l'Assemblée nationale.
Pour Jean-Marie Le Guen, "c'est un signe inquiétant pour ceux qui le manifestent". Le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement insiste sur la responsabilité qu'ont ces députés. "C'est compliqué d'appartenir à une majorité si on ne vote pas les textes budgétaires", a-t-il critiqué.
Il déplore qu'il y ait des élus "qui refusent de monter dans le train des réformes" et les invite à "s'interroger sur leur position".
Il y a une gauche qui est dans le déni
Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement
Jean-Marie Le Guen explique cette fronde par l'existence de "postures" qui perdurent depuis plusieurs années. "Il y a une gauche qui croit qu'elle peut régler les problèmes par le langage, qui est dans le déni, qui manque de réalisme."
Le secrétaire d'État affirme toutefois qu'il n'y a pas de pression auprès de ces députés frondeurs et il rejette l'hypothèse d'une dissolution. Ce serait pour lui "la fin des espoirs de la gauche".
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