1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Frédérique Vidal présente sur RTL sa réforme de l'enseignement supérieur
3 min de lecture

Frédérique Vidal présente sur RTL sa réforme de l'enseignement supérieur

INVITÉE RTL - La ministre de l'Enseignement supérieur confirme l'abandon du tirage au sort pour les bacheliers souhaitant poursuivre leurs études.

Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur.
Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur.
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Frédérique Vidal présente sur RTL sa réforme de l'enseignement supérieur
00:11:31
APB : "On va lancer une consultation pour choisir le nom", dit Frédérique Vidal
00:00:27
Frédérique Vidal présente sur RTL sa réforme de l'enseignement supérieur
00:11:54
Ludovic Galtier
Ludovic Galtier

Fin du tirage au sort dans les filières les plus demandées à l'université et d'Admission Post Bac (APB) au profit d'une nouvelle plateforme. Le gouvernement réforme l'orientation des bacheliers. Le 30 octobre, Édouard Philippe présentait son plan pour les étudiants. Invitée de RTL jeudi 9 novembre, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, précise ce qui va ou non changer pour les étudiants dès la rentrée de septembre 2018.

Premier élément : la porte de l'université reste ouverte à tous. "Tous les bacheliers qui souhaiteront poursuivre dans l'enseignement supérieur seront accueillis dans l'enseignement supérieur." "On ne souhaitait absolument plus de tirage au sort", insiste Frédérique Vidal. "Parce que c'est la chose la plus arbitraire qui puisse arriver à un jeune."

Les étudiants pourront-ils intégrer la licence de leur choix ? La ministre confie "travailler pour". Par exemple, "plusieurs milliers de places supplémentaires" vont être créées dans les filières Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives).

Plus de tirage au sort mais de la sélection douce ?

Si cela n'est pas suffisant, l'université définira toutefois des attendus pour cette formation sélective. En clair, elle pourra exiger de l'étudiant souhaitant intégrer la filière Staps des compétences scientifiques, sportives, en expression écrite, et qu'il ait eu un investissement associatif ou des responsabilités collectives. La ministre prend un autre exemple : "Il est très important d'avoir un esprit logique lorsqu'on veut faire du droit."

Selon le ministère, "si pour des raisons de capacité d'accueil, l'université ne peut admettre tous les candidats, la priorité sera donnée à ceux dont le parcours, la motivation et le projet sont les plus cohérents avec la formation choisie". S'agit-il de la sélection douce ? "C'est une façon de faire en sorte que lorsqu'il n'y a pas suffisamment de places assises, on ne tire pas au sort mais que l'on prenne en considération ce que l'élève a fait avant."

L'élève aura-t-il le dernier mot pour choisir son orientation ? "Le dernier mot, il est à l'élève en ce qui concerne la filière qu'il souhaite suivre pour ses études, il sera à la fac pour dessiner le chemin" afin d'y arriver, a-t-elle concédé.

Ce qui change dès la terminale

Les premiers effets du plan du gouvernement seront visibles dans les prochains jours dans les lycées français. "Dès la fin du mois de novembre au plus tard", un second professeur principal sera investi dans chaque classe de terminale. "L'idée, c'est d'avoir un accompagnement facilité et plus de temps pour informer, orienter, accompagner les choix des élèves", explique la ministre.

Ensuite, aura lieu le premier conseil de classe de l'année, au mois de décembre. Les professeurs feront alors "des recommandations" à l'élève sur fond "d'échanges". Transmises aux établissements d'enseignement supérieur pour faciliter le processus d'orientation, ces "recommandations" seraient "purement consultatives". "L'idée, c'est de dire à l'élève que s'il s'intéresse à l'histoire, voilà ce que sera le chemin pour passer de ce projet à sa concrétisation." "Aucune recommandation ne sera à caractère négatif", rassure la ministre. "Elles ont pour vocation à mettre en avant des profils particuliers, des qualités particulières."

Du 15 janvier à la fin du mois de mars, les élèves formuleront dix vœux maximum sur une plate-forme informatique dont on ignore encore le nom. Nouveauté : ils n'auront pas besoin de les classer. "Ils seront ensuite traités par les établissements et les réponses commenceront à arriver en mai, les unes après les autres", précisait Frédérique Vidal à nos confrères du Parisien. Si le futur bachelier obtient au moins deux oui, "il devra choisir entre l'un des deux".

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info