Éric Ciotti salue, ce jeudi 25 août, au micro de RTL, les arrêtés pris contre le port du "burkini"."Il y a un contexte particulier", invoque-t-il et appelle à regarder les attendus de l'ordonnance du tribunal administratif de Nice, qui parle d'une "provocation qui peut être rajoutée au fondamentalisme religieux."
Mais le député Les Républicains ne s'en tient pas là et parle d'une gauche prisonnière d'une "approche communautariste de la société qui est dangereuse", en déclarant que le président de la République paie actuellement les pots cassés de son élection en 2012, obtenue grâce à un "islam politique" et qui provoque les "lâchetés permanentes qui habitent le gouvernement actuel."
Seul Manuel Valls trouve grâce à ses yeux, pour le fait d'avoir salué la décision des maires ayant interdit le port du "burkini". Mais contrairement au Premier ministre, Éric Ciotti souhaite maintenant légiférer sur le sujet et ne pas s'en tenir là. "Aujourd'hui, voir sur une plage en plein soleil une femme prisonnière d'un tissu, ce n'est pas pour moi le signe de la liberté", juge-t-il. Dans les Alpes-Maritimes, sur les 19 communes littorales que compte le département, 18 ont pris la décision d'interdire le port du "burkini".
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