À la présidentielle 2017, François Fillon semble être le favori et " tout favori dans l'élection présidentielle traverse une période de faux-plat", explique Alain Duhamel. Entre le moment ou François Fillon a été désigné par son camp et le moment où il a officiellement les adversaires en face de lui, la situation change.
Aux deux élections présidentielles précédentes, cela avait déjà été vu et "chacun des deux favoris successifs qui avaient été désignés a entre la fin du mois de novembre et la mi-janvier, une période de vulnérabilité", ajoute l'éditorialiste.
Pour François Fillon, cette époque de "vulnérabilité" décline de deux sortes : sur le plan international, "on lui reproche sa complaisance vis-à-vis de Poutine et une certaine indifférence sur ce qu'il s'est passé en Syrie". Et sur le plan social, à travers les accusations dont il a fait l'objet, par exemple "la limitation au remboursement de l'assurance-maladie".
La position de favori de François Fillon n'est cependant "pas remis en cause". François Fillon a fait attention a ramener son camp derrière lui et en particulier "les juppéistes".