François Fillon, ancien Premier ministre (Les Républicains), s'est prononce pour "une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique", vendredi, après l'attentat terroriste à Sousse qui a fait 37 morts, Tunisiens et touristes étrangers.
M. Fillon s'était rendu en Tunisie début mai, "au lendemain des élections qui ont consolidé la démocratie en Tunisie et après l'attentat sanglant du musée du Bardo", rappelle son entourage dans un communiqué.
"Tunisie, mais aussi Irak, Liban, Emirats, Jordanie, François Fillon a multiplié ces derniers mois les déplacements au Moyen-Orient car il estime que c'est là que se situe le problème de sécurité le plus grave auquel est confrontée l'Europe", poursuit-on de même source.
"Si le Moyen-Orient basculait dans le chaos, le prix à payer pour l'Occident serait à la fois économique et sécuritaire. La montée du totalitarisme islamique n'est plus un sujet régional, c'est un fléau mondial qui s'étend géographiquement et menace toutes les civilisations et que seule une très large coalition peut espérer éradiquer", affirme-t-on également. Selon ses proches, la "coalition qu'il appelle de ses voeux depuis des semaines doit associer tous les pays du Proche-Orient, l’Europe, les Etats-Unis, mais aussi la Russie et l’Iran. Ne pas les associer, c’est se priver de toutes possibilités de résoudre cette crise".
Le député de Paris et candidat à la primaire de son camp pour 2017 avait réagi quelques heures plus tôt, également sur Twitter, à l'attentat en Isère, estimant que la France devait "serrer les dents et les rangs".
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