Interrogé par un auditeur sur la radicalité de son programme, François Fillon a évoqué la nécessité de "faire quelques efforts" pour "préparer l'avenir", disant refuser "de ne pas dire la vérité aux Français parce qu'ils pensent qu'on ne peut pas se faire élire en proposant un effort supplémentaire." Pour illustrer son propos, l'ancien Premier ministre a développé sa volonté de réformer la durée hebdomadaire du temps de travail et de l'augmenter de 35 heures à 39 heures. "Jusqu'en 2000, on a travaillé 39 heures. Retourner à 39 heures, ce n'est pas quelque chose qui est insupportable, il y a beaucoup de salariés qui font des heures supplémentaires", s'est-il défendu.
"Les propositions que je fais ne sont pas du sang et des larmes", a-t-il poursuivi, donnant le chiffre de 57% de la richesse nationale actuelle qui est consacrée à la dépense publique. Un chiffre qu'il souhaiterait abaisser à 50%. "Ma conviction profonde, c'est que si on ne fait pas ça, on va être amené à faire des choses beaucoup plus difficiles dans l'urgence et je voudrais que la France soit solide face à des tempêtes qui manifestement sont en train de se lever", a asséné le candidat à la primaire de la droite et du centre.
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