Rendre les voies sur berges de Paris inaccessible aux voitures et en faire un sanctuaire piéton va devenir le nouveau combat d'urbanisme de la ville de Paris. Gauche et droite s'écharpent sur l'efficacité du projet. D'un côté la promesse de faire diminuer la circulation et donc la pollution dans la capitale et de l'autre la certitude que les transports collectifs ne sont pas assez nombreux pour compenser cette fermeture. Nouvelle critique en provenance des mairies de banlieue. Ces dernières s'inquiètent de voir leurs habitants incapables de se déplacer rapidement dans Paris et craignent des bouchons monstres.
"Aujourd'hui, les enfants à Paris et en banlieue souffrent de plus en plus de maladies respiratoires causées par la pollution, lançait Cécile Duflot, invitée de RTL. Est-ce qu'aujourd'hui la priorité c'est la santé des enfants, des adultes, des plus fragiles ? Pour moi c'est évident. Est-ce que tous les pneumologues, les médecins, disent que c'est un bonne décision de fermer les voies sur berges ? La réponse est oui aussi", continuait la députée de Paris.
Reste la question des transports en commun encore insuffisants. Aurait-on du fermer les voies sur berge après la construction de lignes de tram supplémentaires ? "Il faut le faire maintenant. [il n'y a pas de passage en force], au contraire, il y a une décision, il y a du courage politique et moi je salue Anne Hidalgo, je la soutiens et je pense que c'est une bonne décision. Si on veut sortir de la pollution qui tue chaque année des milliers et des millions de personnes il faut prendre des décisions courageuses", a-t-elle conclu.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.