Va-t-on assister à une convergence des luttes ? C'est la grande question posée du côté de l'exécutif mais aussi de l'opposition. Ce mardi 3 avril marque le lancement d'une grève perlée chez la SNCF, c'est-à-dire deux jours de grève, trois jours de travail et cela jusqu'au 28 juin.
Un bras de fer entre Emmanuel Macron et la SNCF s'engage donc sur fond de bataille de l'opinion. En plus des manifestations contre la réforme de la SNCF, le gouvernement doit aussi faire face à d'autres mouvements d'opposition. Les universités et les syndicats continuent de manifester contre le projet de sélection à l'entrée de l'université.
Une vigilance toute particulière est apportée à la jeunesse et à l'université de la part du gouvernement qui craint de voir les différents mouvements de contestation se rassembler en une force commune.
Selon Le Parisien, l'Élysée garde un œil sur la mobilisation de la jeunesse. Un connaisseur du dossier précise au journal que "le gouvernement semble très en connexion avec ce qui se passe sur le terrain". Ainsi, Les Jeunes avec Macron deviennent une pièce centrale de la communication du gouvernement.
Une bataille idéologique est ainsi livrée sur le terrain entre les jeunes macronistes contre l'UNEF (Union nationale des étudiants de France). Contactée par RTL.fr, la présidente du syndicat Lilâ Le Bas explique que la mobilisation prend. "Depuis plusieurs semaines, les étudiants d'une quinzaine d'universités se mobilisent. Des blocages ont lieu partout en France à Paris 4, Paris 1, mais aussi à Toulouse et Montpellier.
Beaucoup de mousse avec très peu de savon
Gabriel Attal, porte-parole de La République En Marche
De son côté, la majorité durcit le ton à l'encontre des étudiants. Invité sur France inter, Gabriel Attal, porte-parole de La République En Marche estime que "depuis ces derniers jours", le mouvement étudiant "fait beaucoup de mousse avec très peu de savon. Il y a deux universités bloquées. Dans toutes les autres universités de France, ça fonctionne bien. Il y a quelques foyers où quelques militants politiques bloquent les universités. C'est inacceptable".
L'UNEF affirme soutenir les syndicats de cheminots dans leur grève mais pour l'instant pas question d'unir les forces. Lilâ Le Bas estime néanmoins que le durcissement de la mobilisation est un avertissement envoyé au gouvernement : "Ils doivent faire attention, il se passe quelque chose et nous continuerons à nous mobiliser jusqu'à ce que nous soyons entendu par le ministère".
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