Selon Christian Estrosi, invité de France 5 ce dimanche 15 février, "il y a un vrai problème posé par l'islam". Le député-maire UMP de Nice demand aux musulmans de prendre leurs responsabilités "pour dénoncer l'islamo-fascisme".
"Je vais peut-être choquer en disant cela : il y a certains qui disent que toutes les religions peuvent poser problème à un moment ou un autre. Non, ce n'est pas vrai : les chrétiens ne posent pas de problème, la religion juive ne pose pas de problème. Il y a un vrai problème posé par l'islam", a déclaré ce proche de Nicolas Sarkozy.
Aux musulmans, il "demande de prendre leur part de responsabilité" et note que "ça commence à se faire un peu depuis le 7 janvier dernier", date de l'attaque de Charlie Hebdo. Selon l'élu des Alpes-Maritimes, qui "respecte" l'islam apaisé, "il y a de grands intellectuels chez eux, des imams de qualité chez eux, des responsables associatifs et j'attends qu'ils prennent plus de responsabilités pour dénoncer l'islamo-fascisme".
Après les fusillades de Copenhague suivant celles de Paris en janvier, Christian Estrosi a "le sentiment que nous sommes rentrés dans la 3e guerre mondiale". Selon lui, "bien sûr elle n'est pas comparable aux deux précédentes" si ce n'est que dans les trois cas "c'est le totalitarisme qui a cherché à s'affirmer : le stalinisme, le nazisme, et aujourd'hui l'islamo-fascisme".
"On voit bien que ce n'est pas l'acte d'une religion, (...) c'est un acte politique, un comportement fasciste. Il est mené sur un terrain militaire, avec un armée, un drapeau etc., c'est ensuite les 5e colonnes qui sont désormais implantées dans un certain nombre de nos grandes démocraties et la France est une des premières cibles aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Selon l'ancien ministre, il est "urgent d'avoir une réunion du G20" et il faut "une réforme immédiate de Schengen". Et au plan intérieur, "quand il y a une guerre (...) on prend des mesures d'exception". Depuis les annonces du Premier ministre Manuel Valls à l'Assemblée nationale en janvier, "je ne vois rien venir". "Il fallait l'unité nationale" mais "où est la consultation" des formations politiques, a-t-il interrogé.
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