Même les anniversaires sont désormais soumis à la règle du "En même temps". Alors que toutes les gazettes célèbrent l'avènement d'Emmanuel Macron il y a un an, les mêmes commémorent aussi - certes avec moins d'emphase - le bicentenaire de la naissance de Karl Marx.
Il n'y a en apparence aucun rapport entre le Français et l'Allemand, entre l'homme du XIXe siècle et celui du XXIe, entre le philosophe et le l'inspecteur des Finances, entre celui qui fut longtemps l'horizon indépassable du totalitarisme communiste et l'archange de la société libérale et de l'état de droit.
Et pourtant. Que nous disait le barbu de Trèves ? Que le capitalisme était une authentique force révolutionnaire. Que la bourgeoisie détruisait tout ce qui bloquait l'avènement du marché. Qu'il était le mouvement permanent contre le conservatisme.
Ce n'est pas un hasard si Macron a rassemblé bourgeoisies de droite et de gauche
Éric Zemmour"
La mondialisation a abattu les dernières structures traditionnelles qui faisaient encore obstacle à son emprise sur les individus : famille patriarcale, corporations, statuts, nations, frontières, états. La France était le dernier pays qui faisait mine de résister.
Macron est l'homme que la bourgeoisie a choisi pour mettre un terme à cette "exception française". Ou plus précisément, pour achever un travail commencé il y a plus de trente ans, mais qui traînait en longueur. Ce n'est pas un hasard si Macron a rassemblé la bourgeoisie de droite et celle de gauche.
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