À gauche, Manuel Valls et Benoît Hamon ont quitté le PS. À droite, Valérie Pécresse, après Xavier Bertrand, refuse de se battre pour la présidence des Républicains. Décidément, les grandes ambitions ne passent plus par les partis traditionnels. "Ces derniers provoquent tellement de rejet qu'ils sont devenus des handicaps, et non plus des forces militantes indispensables", constate Nicolas Domenach, selon qui "c'est une des grandes leçons de l'ascension fulgurante d'Emmanuel Macron et qui provoque un formidable remue-méninges".
"Car il n'est plus besoin d'être à la tête d'un parti pour conquérir celle de l'État, surtout s'il s’agit d'un parti traditionnel perçu comme un système clanique, mortifère et moribond", poursuit le journaliste. "Mieux vaut avoir son mouvement à soi, son gruppetto de gazelles, surtout plus d'éléphants, plutôt des geeks agiles et barbichus qui glanent l'argent, l'énergie et les idées sur les réseaux sociaux", note-t-il. Pour Nicolas Domenach, "c'est la fin de ce qu'on pourrait appeler la loi du perron, qui déterminait et balisait le parcours du combattant présidentiel".
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