Ce fut une journée chargée. Manuel Valls a été sur tous les fronts ce mardi 16 septembre. Le Premier ministre était une nouvelle fois confronté au délicat vote de confiance. Après avoir subi une rentrée mouvementée, avec un nouveau remaniement, il a présenté la nouvelle ligne du gouvernement, en prenant la parole pendant 46 minutes.
Ainsi, de nouvelles annonces ont été faites afin de redonner du pouvoir d'achat aux ménages et en particulier aux petites retraites. 6 millions de ménages devraient constater une baisse d'impôts, comme le précise Manuel Valls. De plus, une prime exceptionnelle sera accordée aux retraités qui perçoivent moins de 1.200 euros par mois.
Le Premier ministre et son gouvernement ont ainsi obtenu la confiance des députés de l'Assemblée nationale avec 269 voix pour et 244 contre.
20h27 : "Je crois en la force de mon pays", déclare Manuel Valls.
20h24 : Après avoir déclaré lors de son discours devant l'Assemblée "faire face contre vents et marées", Manuel Valls annonce qu'il va "redresser la barre".
20h15 : En 2015, "6 millions de ménages seront concernés par cette baisse d'impôts et 1 million n'y seront plus soumis", annonce le Premier ministre.
20h11 : "Je sais les difficultés que traversent mes concitoyens retraités", explique Manuel Valls. Le Premier ministre a annoncé des mesures afin de leur redonner du pouvoir d'achat. "Cette prime exceptionnelle accordée aux petites retraites s'élèvera à 40 euros et coûtera 250 millions d'euros", annonce-t-il sur TF1.
20h08 : "Ce gouvernement a les moyens de poursuivre sa mission", ajoute-t-il.
20h07 : "Je ne me sens pas un ministre en sursis", estime Manuel Valls. Le Premier ministre ajoute : "Nous avons dû avec le président de la République clarifier la situation, après un remaniement".
20h00 : Après son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, Manuel Valls s'exprimera dans quelques instants sur TF1.
19h55 : Jean-Pierre Raffarin estime que les Français ne sont pas représentés dans la confiance accordée à Manuel Valls.
19h43 : 32 députés socialistes se sont abstenus et non pas 31. Linda Gourjade, députée PS a fait savoir auprès des services de l'Assemblée qu'elle a voulu s'abstenir bien que son vote ait été comptabilisé comme "pour". Quant à la socialiste Chantal Berthelot, elle est comptabilisée parmi les députées n'ayant pas pris part au vote. Or, elle a souhaité voté pour la confiance.
19h40 : "C'est un discours pour rien", estime Alain Juppé.
19h38 : Alors que Manuel Valls vient d'obtenir la confiance de l'Assemblée nationale, le Parti de gauche appelle à manifester. "Le PG va proposer à ses partenaires l'idée d'une grande marche nationale à mi-mandat, pour voter dans la rue contre la confiance et exiger la révocation du gouvernement Valls et de la politique de François Hollande", écrit dans un communiqué Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche.
19h35 : Le ministre de l'Économie apporte son soutien à Manuel Valls.
19h30 : Le vote de confiance obtenu ne permettra pas à François Hollande de sortir de l'enlisement, selon notre éditorialiste Alain Duhamel.
19h25 : Absent de l'hémicycle, l'ancien secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur Thomas Thévenoud n'a pas participé au vote.
19h19 : L'Assemblée nationale a publié le détail des votes des députés. On découvre ainsi le nom des 31 députés PS qui se sont abstenus lors du vote de confiance.
19h10 : Brice Hortefeux commente la confiance accordée à Manuel Valls sur RTL.
Cette présidence est discréditée, ce gouvernement est déjà usé et la majorité hébétée
Brice Hortefeux
19h05 : Le vice-président du Front national Florian Phillipot réagit au vote de confiance.
19h02 : L'ancien ministre Roger Karoutchi dénonce la confiance accordée au gouvernement.
18h47 : Selon une source proche du PS, 53 députés se sont abstenus, dont 31 socialistes.
18h40 : Manuel Valls obtient la confiance des députés de l'Assemblée par 269 voix et 244 contre. En avril dernier, lors du précédent vote de confiance, le Premier ministre avait obtenu 306 voix favorables au gouvernement. Il lui fallait 257 voix pour obtenir la majorité absolue.
18h37 : "À chaque fois que le Président ou le Premier ministre parlent, il ne se passe rien. Nous ne sommes pas entendus par le gouvernement", déclare Marine Le Pen, la présidente du Front national.
Nous ne sommes pas entendus par le gouvernement
Marine Le Pen, présidente du Front national
18h29 : "Les Écologistes ne voteront pas la confiance", déclare sur RTL Jean-Vincent Placé. À quelques minutes du résultat, le président du groupe Écologiste au Sénat estime que 285 députés accorderont leur confiance à Manuel Valls.
18h14 : Le député PS Guillaume Garot s'apprête à voter.
18h00 : Les députés s'absentent pour aller accorder ou non leur confiance au gouvernement. Le résultat sera rendu "dans 30 minutes", annonce Claude Bartolone.
17h52 : "Ce qui nous caractérise depuis 1983 en ce qui concerne les socialistes, c'est toujours cette volonté d'allier la réforme et l'intérêt général", déclare Manuel Valls.
17h45 : "Le Président ira au bout de sa mission", affirme Manuel Valls. "Quand on demande la dissolution, on met en cause les institutions et on affaiblit le pays", ajoute-t-il.
17h44 : "Vos jours sont comptés", lâche Manuel Valls à Christian Jacob.
17h42 : "Nous assumons nos responsabilités : nos réussites et nos erreurs", répond Manuel Valls à l'opposition. "Je vous rappelle qu'il y a deux mois, il y avait deux groupes UMP à l'Assemblée", ajoute-t-il.
17h39 : "Je ne voterai pas la confiance au gouvernement. Le déclin de la France n'est pas une fatalité", explique Véronique Besse, député MPF. Elle ajoute : "Vous vous êtes attaqués avec succès à tous les repères des Français".
17h32 : "Vous pouvez compter sur la confiance des députés socialistes", affirme Bruno Le Roux.
17h30 : Florian Philippot, le vice-président du Front national estime que le discours de Manuel Valls est "vide d'ambition et de courage".
17h25 : Retrouvez les 5 points du discours de politique générale de Manuel Valls.
17h19 : Bruno Le Roux, président du groupe socialiste prend la parole.
17h12 : Retrouvez le discours de Manuel Valls prononcé devant les députés de l'Assemblée nationale.
17h03 : André Chassaigne, président du groupe GDR prend la parole. Il regrette que dans le discours de Manuel Valls ne figure pas "les éléments qui ont conduit à la victoire en 2012".
17h01 : Laurent Fabius a présenté le discours de Manuel Valls au Sénat.
16h59 : Roger-Gérard Schwartzenberg dénonce "la fragilité" du pays à cause du chômage et des offres précaires.
16h48 : Le président du groupe RRDP Roger-Gérard Schwartzenberg prend place derrière les micros.
16h46 : Selon la co-présidente du groupe Écologiste à l'Assemblée, "la classe politique n'a plus la confiance des Français". "Cette confiance, c'est à vous et au président de la République qu'il convient de l'entretenir et de la cultiver", déclare Barbara Pompili.
16h36 : "Vous aurez notre soutien", assure la co-présidente du groupe Écologiste à Manuel Valls.
16h33 : Barbara Pompili, co-président du groupe Écologiste à l'Assemblée, prend maintenant la parole.
16h27 : "Nous ne douterons pas que vous obtiendrez la confiance de l'Assemblée, même si elle est fragile", déclare le président du groupe UDI Philippe Vigier.
16h25 : Jean-Luc Mélenchon dénonce une "banale répétition confuse et embrouillée" du discours de politique générale de Manuel Valls, dans un communiqué de presse. Il qualifie l'intervention du Premier ministre de "pauvre discours politicien".
16h20 : Manuel Valls publie sur son compte Twitter le message "Soyons fiers".
16h19 : "François Hollande devra répondre de ses promesses mensongères faites lors du discours du Bourget", déclare Philippe Vigier. "Faute de courage, vous n'avez pas su tenir les engagements du 8 avril", ajoute-t-il.
16h17 : C'est désormais au tour du président du groupe UDI Philippe Vigier de prendre la parole devant les députés de l'Assemblée nationale.
16h12 : "Vous êtes comme le président : usé jusqu'à la corde", lance Christian Jacob à Manuel Valls. Le président du groupe UMP à l'Assemblée estime que le Premier ministre n'a "ni la volonté, ni les moyens politiques d'un vrai tournant économique".
16h08 : "Vous tuez l'apprentissage", lance Christian Jacob à Manuel Valls. Il ajoute que "la France sera un véritable champ de ruines en 2017".
16h02 : "Il faut vous rendre à l'évidence vous ne pouvez pas dans la durée gouverner la France", déclare le président du groupe UMP. "Voilà votre prouesse, avoir démoralisé le pays", ajoute-t-il.
16h01 : Les députés frondeurs avaient déjà rédigé leur réaction au discours de Manuel Valls à 15h02, soit avant que ce dernier le prononce.
15h58 : Christian Jacob critique la composition du gouvernement qu'il qualifie "de petites manœuvres dignes de la quatrième République". "L’unique trace que vous aurez laissé à ce stade est celle d’avoir dirigé le gouvernement le plus éphémère de la Ve République, 147 jours", explique-t-il.
15h54 : "Votre responsabilité est de vous occuper des attentes, des angoisses des Français", déclare Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée.
15h52 : Après Manuel Valls, c'est désormais au président du groupe UMP à l'Assemblée, Christian Jacob, de prendre la parole.
15h51 : Manuel Valls a terminé son discours sous les applaudissements des députés.
15h48 : "Ma seule mission, c'est d'avancer", déclare Manuel Valls qui ajoute "n'en doutez pas un seul instant dans la durée".
15h45 : Le député UMP Daniel Fasquelle compare Manuel Valls à un tambour.
15h42 : "Lutter contre les inégalités, c'est garantir le droit de tous les Français", précise Manuel Valls. "La République a toujours été le patrimoine de ceux et celles qui n'ont rien ou ont tout perdu", ajoute-t-il.
15h40 : Selon notre éditorialiste, Alain Duhamel, ce vote ne calmera pas la grogne des frondeurs.
15h39 : Les actes antisémites, antimuslmans, homophobes "gagnent du terrain", déplore Manuel Valls.
15h31 : "Nous revaloriserons le minimum vieillesse à 800 euros", déclare Manuel Valls. Il ajoute qu'une "prime exceptionnelle sera accordée aux retraités qui perçoivent moins de 1.200 euros mensuels".
15h28 : Il n'y aura "pas de remise en cause des 35 heures", explique le Premier ministre.
15h26 : "Les élections départementales auront lieu en mars 2015 et les régionales, fin 2015", affirme le Premier ministre.
15h22 : Face aux demandes du Medef, Manuel Valls met en garde le patronat contre "la provocation" et "la surenchère".
15h20 : "Nous baissons la pression fiscale", affirme Manuel Valls qui explique qu'"aider les entreprises n'est pas un choix idéologique, c'est un choix stratégique".
15h18 : Manuel Valls annonce qu'il rencontrera la chancelière allemande Angela Merkel "la semaine prochaine". Il appelle à un "dialogue sincère" avec l'Allemagne.
15h16 : "C'est par l'investissement que l'Europe retrouvera une croissance durable", estime le Premier ministre.
15h13 : "6 millions de ménages seront concernés par la baisse de l'impôt sur le revenu, d'ici à fin 2015", annonce Manuel Valls.
15h10 : "Gouverner, c'est résister, c'est tenir, c'est réformer !", déclare le Premier ministre qui rappelle que la politique du gouvernement est guidée par des "valeurs chères à la gauche".
15h08 : "La France est pleinement mobilisée pour répondre à ce défi de sécurité", explique Manuel Valls à propos de la lutte contre le jihad.
15h06 : Manuel Valls explique demander la confiance aux députés par "respect pour la France".
15h04 : La séance est ouverte, comme l'annonce Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale.
15h02 : Qui va accorder sa confiance à Manuel Valls et au gouvernement ?
14h53 : La cloche résonne dans les couloirs de l'Assemblée. Le discours de politique générale de Manuel Valls ne va pas tarder à débuter.
14h42 : Manuel Valls est en route vers l'Assemblée nationale.
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