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Gérard Collomb laisse filtrer des indices sur les intentions d'Emmanuel Macron

Le sénateur socialiste a accepté de répondre aux questions qu'Emmanuel Macron avait lui-même soigneusement évitées.

Gérard Collomb, maire socialiste de Lyon, le 21 janvier 2014
Gérard Collomb, maire socialiste de Lyon, le 21 janvier 2014
Crédit : AFP / JEFF PACHOUD
Marie-Pierre Haddad

La journée du 30 août 2016 n'aura été qu'une succession de discours pour Emmanuel Macron qui a annoncé son départ du gouvernement. Objectifs : "Entamer une nouvelle étape" de son combat politique et "construire un projet qui serve uniquement l'intérêt général". L'ancien ministre ne s'en cache plus : il vise 2017. Dans son discours qui confirme sa démission, il revient sur son bilan à Bercy, reconnaît avoir fait des erreurs et se positionne dans la course à la présidentielle avec son parti, "En Marche !". Quelques heures plus tard, rebelote au Journal Télévisé de TF1 : il annonce qu'il prendra la parole à la fin du mois de septembre afin de détailler ses mesures.

Cependant, l'ancien ministre de l'Économie n'a pas officialisé sa candidature à l'élection de 2017 et continue à laisser planer le doute. Un de ses fidèles soutiens, Gérard Collomb donne plus de détails sur BFMTV et confie qu'Emmanuel Macron avait "un vrai problème d'affection avec François Hollande. Il a fallu qu'il se force à prendre sa décision mais il pensait que c'était son devoir. Il devait les mobiliser pour aller à la rencontre des Français et présenter un projet sensiblement différent de celui du gouvernement".

Pas de candidature à la primaire à gauche

Sur la possible candidature du jeune politicien de 38 ans, le sénateur socialiste  ajoute : "Emmanuel Macron sera candidat si jamais il rencontre un écho chez les Français (...) C'est quelqu'un qui correspond à notre période". La maire de Lyon dévoile aussi qu"'il fait son chemin tout seul, sans passer par la primaire, en essayant de rassembler les Français de deux bords (...) Nous allons rencontrer une cinquantaine de parlementaires qui nous soutiennent et vous serez surpris par les noms qui nous soutiennent".

Sur France 2, il vend la mèche et explique que "dans les prochaines semaines, on verra qu'elle est la situation. Soit François Hollande renoue avec la popularité, retrouve la confiance des Français, soit il ne la retrouve pas et dans le chemin qu'il suit, Emmanuel Macron fait resurgir une espérance. Et alors, je le pense, il sera naturellement en position d'être candidat". Il assure aussi qu'il ne passera pas par la case primaire à gauche et "se présentera devant les Français".

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