Depuis la cérémonie de passation de pouvoir, dans la matinée du 31 août, Emmanuel Macron a passé la journée à faire ses cartons au lendemain de l’annonce de sa démission. L’ex ministre de l’Économie débute une nouvelle étape de sa carrière politique, libéré du carcan de la solidarité gouvernemental et du Parti socialiste. "Macron s’installe dans une trajectoire présidentielle virtuelle", souligne à ce titre Alain Duhamel, qui vante les atouts de l’ancien banquier : "populaire", "jeune", "diffèrent" ou encore "souvent convaincant".
La route de cette l’iconoclaste de la gauche sera cependant semée d'embûches. "En face de lui, c’est le trop plein" fait remarquer l’éditorialiste de RTL qui parle d’un "bizutage par tous les candidats en place" pour l’élection présidentielle depuis hier. Si le diagnostique de l’ancien locataire de Bercy sur les blocages de la société française est juste pour Alain Duhamel, il va devoir "conquérir un parti" pour parvenir à ses fins à l’image de ce qu’on fait Tony Blair et Matteo Renzi en Grande-Bretagne et en Italie.
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