Édouard Philippe a rendu publique ce 5 septembre la réforme du RSI, au bénéfice des commerçants, des artisans et des auto-entrepreneurs. "Le régime du RSI était exceptionnellement impopulaire et c'était parfaitement justifié. Il y avait des recouvrements abusifs, des remboursements tardifs, des comptabilités chaotiques, l'impossibilité d'avoir un interlocuteur. Bref, c'était un rejet général. La Cour des comptes, qui mesure pourtant ses mots, avait parlé d'accident industriel", souligne Alain Duhamel.
"Évidemment le fait que dans deux ans, le régime ait disparu, qu'il soit adossé à la place au régime général, c'est bien reçu par les syndicats, les associations et c'est bien reçu par les intéressés, d'après les premières réactions. Ce n'est pas non plus une surprise dans la mesure où Emmanuel Macron en avait fait la promesse pendant sa candidature présidentielle", rappelle l'éditorialiste.
Par ailleurs, Emmanuel Macron "veut éviter par-dessus tout de passer brusquement pour le président des riches, d'où tout ce qu'il fait pour les PME et les indépendants", ajoute-t-il. Le président de la République "a besoin d'autant plus de temps qu'il a un programme gigantesque de réformes avec l'assurance-chômage, la formation professionnelle, les retraites", indique Alain Duhamel.
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