Au dernier jour de l'Université d'été du FN à Marseille, Marion Maréchal-Le Pen, candidate frontiste aux régionales en PACA s'est dite ce dimanche 6 septembre prête à "discuter" avec son grand-père au sujet de l'intégration de certains de ses proches sur les listes pour décembre.
"C'est quelque chose que je discuterai directement avec Jean-Marie Le Pen. Tout n'est pas possible mais on peut discuter", a déclarait la députée du Vaucluse qui affirmait encore samedi ne pas être en "rupture" avec son grand-père et qu'elle "continuait à lui parler".
Alors que la présidente du parti dont il a été exclu, sa fille Marine Le Pen, redoute sa venue à l'université d'été, Jean-Marie Le Pen avait annoncé la veille lors d'un déjeuner-débat dans la cité phocéenne le lancement d'un "Rassemblement Bleu Blanc Rouge".
Le co-fondateur du FN avait par ailleurs l'air de vouloir enterrer la hache de guerre, souhaitant que certains de ses partisans, dont plusieurs ont été exclus du FN ou ont démissionné, soient intégrés dans les listes du mouvement pour les régionales. "Il faut cesser cette chasse aux sorcières", déclarait-il. "Marine doit comprendre que pour gagner les régionales, elle doit mettre toutes les chances de son côté et ne pas négliger ceux qui ont l'expérience" politique.
En pleine bataille judiciaire contre le FN et sa fille, Jean-Marie Le Pen a laissé auparavant plusieurs fois entendre qu'il pourrait se présenter aux élections régionales en PACA contre sa petite-fille. Menace que cette dernière n'a jamais voulu croire.
Samedi encore, elle semblait sereine. "Jean-Marie Le Pen a confirmé, aujourd'hui encore, et il l'avait dit publiquement, qu'il ne mènerait pas de liste dissidente. Je crois que dans ces conditions, nous n'avons pas à craindre qu'il le fasse" confiait-elle relate Le Figaro.
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