Marine Le Pen était à Lille, samedi 7 novembre, pour présenter la liste des 180 candidats en Nord-Pas-de-Calais-Picardie pour les élections régionales qui auront lieu les 6 et 13 décembre. La présidente du Front national qui brigue la présidence de la région n'a pas manqué de souligner la présence d'une dizaine de transfuges venus du parti Les Républicains, à l'instar de Sébastien Chenu, ancien secrétaire national de l'UMP et tête de liste de la Somme pour le FN, ou André Coët, ex-conseiller départemental de l'UMP dans l'Oise.
"Depuis quelques mois, après ceux du Parti communiste puis ceux du Parti socialiste, ce sont plutôt en ce moment ceux de l'UMP (sic) qui nous rejoignent", s'est satisfaite Marine Le Pen avant d'ajouter dans des propos recueillis par RTL : "Mais, la réalité est que le Front national est le seul parti aujourd'hui qui rassemble et qui est attractif".
Ce mouvement vers le Front national s'observe également en région PACA, où Marion Maréchal-Le Pen a reçu le soutien de Franck Allisio, anciennement président des Jeunes actifs des Républicains. Pour la présidente du parti, qui a décliné une invitation de la Manif pour tous pour tenir cette réunion, il s'agit d'une "preuve de dynamisme". "Je ne connais pas beaucoup de gens qui rejoignent les socialistes, à part les Verts qui n'ont pas eu la place qu'ils voulaient et je ne connais pas beaucoup de gens qui rejoignent aujourd'hui l'UMP", a-t-elle poursuivi dans une salle du palais des congrès de Lille.