À quelques semaines des élections régionales, Laurent Wauquiez a affirmé vouloir "rassembler et fédérer" lors de la campagne, contrairement à son adversaire, le président socialiste Jean-Jack Queyranne, qu'il a qualifié d'"agressif" et de "diviseur" ce samedi 26 septembre sur France 3 Auvergne, France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes, dans l'émission "La voix est libre".
"Il a tout le monde contre lui (...) Les Verts ne le soutiennent plus, le Parti communiste l'a abandonné, le Front de gauche ne veut pas travailler avec lui, et même des élus socialistes refusent de le soutenir", a déclaré le numéro 3 des Républicains, qui n'a pas manqué de rappeler sa propre alliance avec les centristes du Modem et de l'UDI en juillet dernier. Les deux hommes sont au coude-à-coude avec 39% d'intentions de vote, selon un dernier sondage Ifop-Fiducial pour l'hebdomadaire Lyon Capitale et Sud Radio.
L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy répondait aux propos enregistrés du président sortant Jean-Jack Queyranne, qui estimait que le candidat de la droite était "un homme d'excès" et "un homme d'extrêmes", à la fois "anti-européen", "anti-social", "anti-mariage pour tous", "anti-écologiste" et "anti-réfugiés". Le secrétaire général du parti Les Républicains a répondu en critiquant le "politiquement correct" et en assumant ses positions tranchées sur un certain nombre de sujets comme la "famille", l'"assistanat" ou l'"Europe".
"Regardez l'état du parti socialiste et de Jean-Jack Queyranne. Il y a pas de conviction, on cherche à flatter tout le monde mais à l'arrivée on divise", a-t-il encore insisté. "La politique meurt par son absence de sincérité (...) Je préfère qu'on dise sincèrement ce que l'on a sur le cœur, quitte à ne pas chercher à plaire à tout le monde. Mais sur des bases claires, on peut rassembler, c'est le pari que je fais", a ajouté Laurent Wauquiez.
Samedi, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a de son côté clarifié son ralliement au candidat des Républicains, estimant que ce dernier "avait beaucoup infléchi son discours" après une "droitisation extrême". "Nos rapports ont changé de nature. Il y a 10 mois, Laurent Wauquiez expliquait que les centristes n'étaient pas utiles à la construction d'une majorité nationale et il a changé de discours", a-t-il expliqué lors de l'université de rentrée de l'UDI en Auvergne-Rhône-Alpes à Saint-Foy-lès-Lyon (Rhône).
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