"C'est une raclée terrible pour l'UMP, une montée du Front national et une poussée de la gauche", avait déclaré Pierre Moscovici au soir du premier tour des élections cantonales de 2011. "Nous recevons cette victoire avec gravité et humilité. Nous ne voulons pas être dans le déni. S'exprime dans ce pays une forme de colère, d'exaspération et de scepticisme à l'égard de la classe politique", avait tempéré Benoît Hamon au soir du deuxième tour.
Si le Parti socialiste pouvait célébré une véritable vague rose, le parti de Marine Le Pen avait connu des scores venant ternir leur victoire avec des candidats FN proche de 40% en moyenne. Au total, l'ensemble de la droite (Nouveau centre, Divers droite et UMP) avait comptabilisé 39 départements. Un vote sanction contre la politique entreprise par Nicolas Sarkozy et son gouvernement.
En 2015, la situation s'est inversée alors que François Hollande est au pouvoir depuis trois ans. La défaite du Parti socialiste est annoncée alors que le Front national n'a jamais été aussi fort dans le paysage politique français.
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