Après le premier tour des élections départementales dimanche 22 mars, les enjeux seront nombreux lors du second tour le 29 mars prochain. La droite devrait conserver la quarantaine de départements qu'elle gouverne déjà, et elle est bien partie pour en prendre une quinzaine d'autres.
Quant à la gauche, elle pourrait perdre l'emblématique département du Nord, la grande Seine-et-Marne, les Pyrénées-Atlantiques, le Jura, l'Indre-et-Loire ou l'Eure par exemple. Une quinzaine, c'est le plancher. Elle sera quand même présente au deuxième tour dans 83% des cantons. Plus on est présent par définition, plus on peut gagner. Va-t-elle prendre des départements ? On parle de la Lozère qui pourrait être l'unique prise de guerre de la gauche.
La gauche est assurée de conserver une vingtaine de conseils généraux - départementaux à partir du 2 avril - sur les 60 qu'elle a aujourd'hui. C'est ce qu'elle dit officiellement. Mais le pronostic confidentiel de Matignon est d'en avoir encore 36 ou 37 au soir du deuxième tour. Il faudra juger le résultat sur cette ambition, alors que ce serait encore jouable en Corrèze et en Essonne dit-on rue de Solférino, soit les deux départements respectifs de François Hollande et Manuel Valls.
Et finalement le Front national serait bien parti pour rafler la majorité des sièges dans le Vaucluse, le Gard, l'Aisne, l'Oise et moins sûrement le Pas-de-Calais.
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