Après la nomination d'Édouard Philippe Premier ministre, une partie de la droite dénonce une ambition individuelle tandis qu'une autre appelle à répondre à la main tendue d'Emmanuel Macron. "Ce n'est pas seulement un coup, [Emmanuel Macron] poursuit l'offensive. Il faut qu'il persiste contre le déclinisme réactionnaire et pour l'ouverture. C'est vraiment une évolution notable dans la vie partisane", explique Nicolas Domenach, journaliste
Pour Ivan Rioufol, éditorialiste au
Figaro, il y a "une cohérence à voir Édouard Philippe rejoindre Emmanuel Macron,
il y a une clarification souhaitable et souhaitée". Mais pour
l'éditorialiste, le débat se situe ailleurs : "savoir quelle type de civilisation
nous allons choisir".
A contrario, Alain Duhamel estime que bien que "la question de l'intégration,
de l'islamisme et de la sécurité [soient] essentiels", le plus intéressant
dans la phase actuelle reste "la tentative de modifier le climat" et "de
remplacer le clivage gauche-droite par un clivage progressistes et
conservateurs".
Cette recomposition ne
risque-t-elle pas de présenter le Front national comme seule alternative ? Non
répond Michaela Wiegel, correspondante à Paris du Frankfurter Allgemeine
Zeitung : "En Allemagne, on voit que les coalitions n'ont pas été nuisibles à la droite
d'Angela Merkel, une fois que la politique marche."
On refait le monde avec :
Nicolas Domenach, journaliste
Ivan Rioufol, éditorialiste au
Figaro
Michaela Wiegel, correspondante à
Paris du Frankfurter Allgemeine Zeitung
Alain Duhamel, éditorialiste à RTL
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.