Discours de Dakar : Guaino et Wauquiez déplorent la réponse de Hollande
Henri Guaino et Laurent Wauquiez ont déploré la réponse de François Hollande au discours de Nicolas Sarkozy en 2007.

Laurent Wauquiez et Henri Guaino (UMP) ont déploré dimanche 30 novembre que François Hollande ait répondu, depuis Dakar, au fameux discours de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique.
Interrogé sur France 3, Laurent Wauquiez, député-maire du Puy-en-Velay, a commenté les propos du chef de l'État, récusant samedi, au sommet de la Francophonie à Dakar, le discours controversé de son prédécesseur, en 2007, sur l'homme africain "pas assez" entré dans l'histoire.
Qu'il en profite pour faire une polémique à distance avec Nicolas Sarkozy, honnêtement, je trouve que ce n'est pas au niveau
Laurent Wauquiez
"Je trouve ça un peu dommage", a dit l'ancien ministre. "Qu'il parle de l'Afrique, c'est très important", mais "qu'il en profite pour faire une polémique à distance avec Nicolas Sarkozy, honnêtement, je trouve que ce n'est pas au niveau", a-t-il jugé.
"Quand le président de la République est à l'étranger, on n'attend pas forcément de lui qu'il fasse une polémique avec Nicolas Sarkozy", a insisté le responsable d'opposition. "L'Afrique est non seulement dans l'histoire, mais l'Afrique est, si je puis dire, aussi une partie de notre avenir", a déclaré le chef de l'État à Dakar, répondant à une question en marge du XVe sommet de la Francophonie.
Cette remarque est une allusion stupidement politicienne qui n'est pas digne d'un président de la République
Henri Guaino
"Cette remarque est une allusion stupidement politicienne qui n'est pas digne d'un président de la République", a pour sa part déclaré Henri Guaino dans l'émission "Tous politique" France Inter-Le Parisien.
"Ce comportement, encore depuis l'étranger, n'est pas digne d'un président de la République. Quand on représente la France, on prend un peu de hauteur", a ajouté l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, qui avait écrit le discours visé. "Qui cela intéresse encore ce que raconte M. Hollande? Est-ce que cette remarque, cette allusion est digne d'un président de la République Française, qui parle d'ailleurs d'un de ces prédécesseurs?", a-t-il fustigé.