Un "remaniement technique", qui ne sera "pas d'ampleur". C'est ainsi que le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner parlait du remaniement ministériel imminent, décidé par le président de la République et son premier ministre, Édouard Philippe, le 19 juin.
Deux jours plus tard, force est de constater que les choses ont changé. Au sein de l'actuel gouvernement, les départs se sont succédé depuis mardi 20 juin. Richard Ferrand et Sylvie Goulard, respectivement ministre de la Cohésion des territoires et des Armées ont été les premiers à quitter l'équipe gouvernementale, suivis de François Bayrou et Marielle de Sarnez ce mercredi 21 juin.
Après ces démissions en cascade, critiquées par l'opposition, il n'y a plus aucun représentant du MoDem au sein du gouvernement. Et les rumeurs vont bon train concernant le nom de leurs remplaçants.
Alors que l'alliance entre le MoDem et La République En Marche avait été scellée en février dernier, un gouvernement sans représentant du parti centriste est-il envisageable ? Interrogé à ce sujet sur Europe 1, Christophe Castaner a affirmé qu'il "ne le souhaitait pas". "Le MoDem a toute sa place dans l'engagement présidentiel", a-t-il ajouté.
L'Obs évoquait dans ses colonnes deux potentiels ministrables provenant du MoDem : Marc Fesneau décrit comme étant "le bras droit de François Bayrou au sein du parti" et élu député du Loir-et-Cher dimanche 18 juin, et Jean-Louis Bourlanges, ancien eurodéputé et soutien d'Emmanuel Macron, élu sous l'étiquette MoDem au second tour des élections législatives dans les Hauts-de-Seine.
Édouard Philippe pourrait également piocher dans les rangs des Républicains. Le nom de Thierry Solère revient fréquemment, surtout depuis qu'il a annoncé ce mercredi 21 juin la création d'un groupe parlementaire intitulé "Les républicains constructifs, UDI et indépendants" à l'Assemblée nationale, qui ne souhaite pas être dans l'opposition systématique à la politique menée par Emmanuel Macron.
Parmi ces députés "Macron-compatibles", on retrouve l'élue d'Eure-et-Loir Laure de La Raudière, elle aussi citée pour un poste de ministre. Le nom de Jean-Pierre Raffarin revient également sur toutes les lèvres, même si ce dernier a affirmé sur Twitter "avoir d'autres projets" que de rentrer au gouvernement".
Autre nom évoqué, celui