L'ancien premier ministre et candidat à la primaire de la droite, François Fillon, est revenu ce vendredi 1er avril sur l'abandon du projet de réforme de la Constitution enterré par François Hollande mercredi 30 mars. François Fillon s'est vivement battu contre le texte, notamment sur la question de la déchéance de nationalité. Manuel Valls a pointé la responsabilité de la droite sénatoriale jeudi sur l'antenne de RTL, mais François Fillon estime que ses propos sont "indignes".
"Le texte que le président de la République avait promis concernait les binationaux, c'est vrai qu'avec cela, Salah Abdeslam n’aurait pas pu être déchu de sa nationalité. Celui de l’Assemblée nationale concernait les Français (dans leur ensemble). Et c’est là que l’on voit que Manuel Valls est un petit manœuvrier, j’ai envie de dire un petit manœuvrier sans envergure."
La raison de cette attaque ? La promesse de Manuel Valls devant l'Assemblée nationale de prendre l’engagement que la France allait ratifier dans les meilleurs délais les conventions internationales qui interdisent de faire des apatrides. "Donc le gouvernement fait voter une révision qui permet la déchéance pour tous les Français, mais en même temps, fait en sorte que les Français qui ne sont pas binationaux ne puissent pas être déchus de leur nationalité. C'est comme cela que l'on décourage et dégoûte les Français de la parole publique."
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