Nicolas Sarkozy très critique contre le gouvernement. Dans une interview au journal Le Monde publiée mercredi 1er juillet, il évoque la crise en Grèce, sa gestion par le gouvernement français ou encore la lutte contre le terrorisme. Un discours très vif qui vise directement le gouvernement actuel.
"Depuis janvier qu'a-t-on fait ? Grosso modo rien si ce n'est recevoir en grande pompe M. Tsipras en France", a lancé Nicolas Sarkozy. Ce dernier accuse notamment le gouvernement français d'avoir donné trop d'espoir aux Grecs.
Une critique sur la méthode qui s'accompagne également d'une critique sur le diagnostic. Le président des Républicains estime ainsi que "l'exclusion d'un pays membre peut avoir des conséquences d'une gravité que personne ne peut vraiment appréhender". François Hollande avait en effet considéré qu'en cas de sortie de la Grèce de la zone euro, il n'y aurait pas de conséquences pour les Européens.
De son côté, Nicolas Sarkozy est pessimiste et craint un désastre. Selon lui, la Grèce s'est même exclue elle-même de l'euro. Cette interview ayant été réalisée mardi 30 juin, Nicolas Sarkozy n'était pas au courant des derniers rebondissements. Les négociations entre la Grèce avec l'Europe vont en effet reprendre, Athènes ayant fait de nouvelles propositions pour un accord et Alexis Tsipras étant prêt à suspendre le référendum.
Le dossier grec n'est pas le seul point de désaccord entre le gouvernement et Nicolas Sarkozy. Sur la lutte contre le terrorisme, l'ancien chef de l'État estime qu'il "n'a pas suffisamment pris la mesure de la menace". Pour mieux lutter, Nicolas Sarkozy propose notamment de sanctionner la consultation des sites jihadistes. Des sites accessibles en quelques clics seulement sur internet. Celui qui est à la tête du parti Les Républicains se dit également favorable à l'envoi de soldats au sol en Irak. Un sujet revenu notamment dans l'actualité avec le récent attentat à Saint-Quentin-Fallavier, qui a fait un mort.
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