Après le Japon, Donald Trump est arrivé en Corée du Sud, deuxième étape de la tournée asiatique du président américain. Face aux provocations de la Corée du Nord, la région est particulièrement instable et Donald Trump semble incapable de régler la situation. "Le seul qui le pourrait, c'est le numéro 1 chinois (Xi Jinping, ndlr), qui au moins, a de la cohérence et de la stabilité. La Chine est la superpuissance notamment de la région et au-delà et qui en plus a des moyens d'action sur les dictateurs nord-coréens", souligne Alain Duhamel.
Pour l'éditorialiste, Donald Trump est l'exact opposé. "Il n'a cessé, depuis qu'il a été élu il y a un an, de jeter de l'huile sur le feu. Alors, il a à faire avec le numéro 1 nord-coréen qui va de provocation en provocation et d'outrance en outrance, mais il en fait autant, comme si c'était une rivalité de gamins", juge-t-il, notant que les tensions ont été exacerbées par les tweets virulents régulièrement postés par Donald Trump.
"Il faut reconnaître que depuis le début de sa tournée en Asie du Sud-Est, il est, pour lui, relativement mesuré (...) Mais pour la première fois, il a accepté l'hypothèse de pouvoir négocier, le cas échéant, avec la Corée du Nord, c'est à dire le contraire de ce qu'il disait il y a encore quelques jours. Disons que là, il est légèrement moins pire", analyse Alain Duhamel.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.