Emmanuel Macron monte au créneau pour défendre cet "engagement de campagne". Le président de la République s'est expliqué sur la volonté de l'exécutif de renforcer les contrôles des chômeurs et d'accroître les sanctions de l'assurance chômage. "Je crois que c'est normal, il n'y a rien de choquant. C'est ce que font tous les pays qui nous entourent. Je crois qu'il y a un fort consensus autour de cela", a déclaré mercredi 27 décembre le chef de l'État, interrogé par LCI sur son lieu de vacances, à La Mongie (Hautes-Pyrénées).
"Ces règles-là, je les ai annoncées dans la campagne [présidentielle]. C'est comme toujours : on fait comme on a dit. Je l'ai dit, on le fera", a ajouté Emmanuel Macron qui en appelle à la "responsabilité collective" pour obtenir des "résultats qui seront progressifs" dans la lutte contre le chômage. "Mettre des règles ne veut pas dire qu'on va poursuivre chacun ou qu'il y a une suspicion derrière chacun. Les gens qui sont au chômage sont les premiers à le subir. Ils en souffrent", a-t-il ajouté.
Tout en pointant du doigt les "quelques-uns qui abusent des règles", le président de la République dit "n'accepter aucun discours" consistant à "réduire les femmes et les hommes au chômage à des gens qui frauderaient".
Pour Emmanuel Macron, cette volonté de renforcer le contrôle des chômeurs doit être mis en perspective avec les investissements du gouvernement sur la formation. "C'est un plan d'ensemble qu'il faut voir. On va beaucoup mieux former les gens. On va investir 15 milliards d'euros pour former les Françaises et les Français qui sont au chômage, parfois depuis plusieurs années, et qui n'arrivent pas à retrouver un emploi. Mais il faut s'assurer que chacun recherche bien l'emploi qui peut être offert et qu'il prenne un emploi qui correspond à ses compétences".
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