François Rebsamen, le fidèle indéfectible. L'ancien ministre du Travail demeure un proche de François Hollande malgré son départ du gouvernement. Selon le maire de Dijon, l'actuel président de la République est le meilleur candidat pour porter le Parti socialiste lors de la prochaine élection présidentielle. "Il est capable de rassembler, il a un bilan à défendre et il pourra le faire", glisse François Rebsamen au micro de RTL.
Si de nombreux proches s'éloignent aujourd'hui de François Hollande, à l'image de Claude Bartolone, l'ancien pensionnaire de la rue de Grenelle refuse de se précipiter car on en est à "l'écume des choses". Et malgré notre dernier sondage qui voit François Hollande exclu du second tour quel que soit ses adversaires, François Rebsamen reste convaincu que les choses vont évoluer. "On n'est pas encore en situation, il n'est pas encore candidat", assure-t-il. Avant de continuer : "Je veux qu'on juge quand on aura un candidat à droite et un ou des candidats à gauche. On aura alors une vrai photographie à l'instant T".
Le programme de la droite, c'est le programme du CNPF en 1986
François Rebsamen
En tant que fidèle, François Rebsamen n'hésite pas à attaquer les candidats de la primaire de la droite et du centre. "Le programme de la droite, c'est le programme du CNPF (Conseil national du patronat français, ndlr) en 1986. Les deux propositions qu'avancent la droite, c'est la suppression de l'impôt sur la fortune et d'allonger la durée de la retraite. Deux mesures qui trouvent le moins grâce aux yeux de la population", déplore-t-il.
Une choses est sûre, la candidature à l'élection présidentielle est légitime, selon l'élu local. Notamment grâce aux derniers chiffres du chômage dévoilé ce mardi 25 octobre. "La courbe est inversée. Ainsi depuis le début de l'année, c'est 90.000 personnes qui ont quitté Pôle emploi. La tendance est bonne, il n'y a pas de doute là-dessus", lance-t-il assurant que François Hollande avait "tenu son engagement". "Il a été plus long à réaliser que ce que l'on croyait mais j'ai toujours dit que 2015 serait meilleur que 2014 et 2016 est encore meilleur que 2015". Des résultats qui résultent de "la politique économique menée" depuis le début du quinquennat.
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