Des Catalans anti-indépendantistes ont manifesté en masse, dimanche
8 octobre à Barcelone. "Cette fois-ci se sont vraiment les anti-indépendantistes
qui ont marqué un point. On peut même dire qu'ils en ont marqué trois. Le
premier c'est qu'ils sont arrivés à mettre sur pied une manifestation aussi
massive que celle des indépendantistes", explique Alain Duhamel.
"Le deuxième point, c'est que brusquement tout le monde
a pris conscience qu'il y aurait des conséquences économiques. On a vu les deux
principales banques annoncer qu'elles transféreraient leur siège hors de la
Catalogne, que plusieurs entreprises très importantes ont dit qu'elles feraient
la même chose. Bref, ce qui avait l'air d'être une grande aventure romantique
brusquement est devenu un retour brutal sur le monde réel", poursuit
l'éditorialiste.
Le troisième point, "c'est que les Catalans sont très Européens,
encore plus Européens que les autres Espagnols. Ils se sont rendu compte que
l'Europe ne traitait qu'avec les États, qu'ils risquaient d'être obligé de
quitter l'Europe malgré eux", ajoute Alain Duhamel.
Le chef du gouvernement catalan indépendantiste Puigdemont
"a maintenant tous les pouvoirs dans sa main, c'est lui qui va décider du
choix entre la prudence et l'aventure", lors de son discours, mardi 10 octobre.
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