C'est une vague bleue qui a déferlé sur la France lors du second tour des élections départementales, dimanche 29 mars. L'union de la droite et du centre s'est ainsi révélée être gagnante pour Nicolas Sarkozy, remportant 67 départements. À l'inverse, le Front national n'a pas réussi à capitaliser sur son score historique du premier tour, ne remportant aucun département. Pas moins de 28 départements sont passés de gauche à droite alors qu'en 2011, les cantons français étaient majoritairement roses. La droite n'avait remporté que 39 départements.
Le troisième tour du scrutin devrait mettre en lumière définitivement ce nouveau virage politique même si certains départements sont encore en suspens concernant leur futur président. C'est le cas de l'Aisne, du Vaucluse, de la Lozère ou du Tarn-et-Garonne par exemple.
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Largement défait, le parti socialiste a perdu 25 départements dont l'Essonne, la Corrèze et les Charentes-Maritimes par exemple. Un désaveu massif en forme de triomphe pour Nicolas Sarkozy. "Jamais sous la cinquième République notre famille politique n'avait gagné autant de départements", s'est félicité le président de l'UMP, qui a également insisté sur la défiance envers la politique gouvernementale que représentait un tel vote.
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