Six jours après le début de l'évacuation de la "Jungle" de Calais, l'opération touche à sa fin. Samedi 29 octobre, François Hollande s'est ainsi réjoui que l'évacuation se soit déroulée sans "aucun incident" et a affirmé que la totalité du camp pourrait désormais être évacuée "dans un délai très court".
Le président, en visite au centre d'accueil et d'orientation (CAO) de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) qui héberge actuellement 38 migrants, s'est félicité du bon déroulement de l'opération. "C'est très important que nous ayons pu, en quelques jours, évacuer de Calais 5.000 personnes et les accueillir dans les places qui étaient prévues : 450 centres d'accueil et d'orientation qui pourront aller jusqu'à 9.000 places", s'est-il félicité.
Selon le chef d'État, "la population française a parfaitement compris ce que nous faisions et il n'y a eu aucun incident ni au départ ni à l'arrivée". Il a affirmé que la France ne tolérerait plus de camps de migrants bafouant les valeurs nationales de solidarité sur son sol.
Selon François Hollande, il reste encore 1.500 mineurs isolés à Calais, qui "seront très rapidement acheminés vers d'autres centres", a promis le président. Concernant les migrants qui ont afflué ces derniers jours à Paris, le président a déclaré que "nous aurons à les évacuer (...) parce que ça ne peut pas être une situation durable".
Le chef d'État s'est exprimé sur l'origine des migrants parisiens. "Ce ne sont pas ceux de Calais qui sont allés à Paris", a-t-il affirmé. "Il y en a peut-être eu quelques-uns. En revanche, il y a eu un nouveau courant migratoire venant de Libye ces dernières semaines, ces derniers mois, et qui se sont dirigés vers Paris", a-t-il expliqué.
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