Le 1er novembre prochain, comme tous les ans, ce sera le début de la trêve hivernale. Les expulsions de locataires ne seront donc plus autorisées. Sauf que pour la première fois, les bidonvilles seront aussi concernés par cette trêve. Il y en a près de 570 en France, selon nos confrères du Monde. Par conséquent, les évacuations se multiplient avant l'entrée en vigueur de cette période.
113 de ces bidonvilles se trouvent en Île-de-France, notamment au bord des autoroutes. Ce nombre ne surprend pas Valérie Pécresse, présidente LR de la région. "Malheureusement, j'avais tiré le signal d'alarme il y a des semaines pour dire que la côte d'alerte était dépassée en matière sanitaire et sécuritaire. Certains de ces bidonvilles causent des dommages et des nuisances extrêmes à leur environnement. On a, à la fois, des personnes dans des conditions radicalement indignes et des riverains exaspérés", déplore-t-elle au micro de RTL.
Pour l'ancienne ministre, cette situation résulte de l'inaction des pouvoirs publics vis-à-vis des migrants en situation irrégulière : "On est quasiment à un an de l'évacuation du camp de Calais. Mais en réalité, on déplace le problème sans jamais le résoudre. Je pense qu'il faut vraiment faire vite. Nous avons besoin que ces migrants ne passent pas l'hiver à la rue. Nous avons des sites d'hébergement qui sont saturés et ça pose un problème pour l'accueil des sans domicile fixe. Donc je crois qu'il faut que notre politique d'immigration soit beaucoup plus efficace, que nous accélérions les reconduites à la frontière des migrants illégaux, des déboutés du droit d'asile qui n'ont pas le droit de séjourner en France".
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