Il l'a martelé pour répondre à la demande de précision d'Alain Juppé. François Fillon est personnellement contre l'interruption volontaire de grossesse (IVG) mais ne reviendra pas sur cette avancée sociale s'il accédait à la fonction suprême. Sur le plateau de l'émission Primaire : le grand débat, diffusée sur TF1 et France 2, l'ancien premier ministre a été amené à réagir.
"Dans mon livre, je dis que jamais l'on ne touchera a l'IVG. Ma conscience me regarde : je suis un homme, je ne suis pas une femme, ce n'est pas a moi de prendre une décision personnelle sur cette question. Je ne toucherai à rien, c'est la loi Veil, c'est toute la loi Veil. J'ai une grande admiration pour ce qu'a fait Madame Veil. Le procès qui m'a été fait n'est pas correct."
Alain Juppé et François Fillon ont ensuite argumenté sur le caractère "fondamental" de ce droit. Contrairement au maire de Bordeaux, le député de Paris ne reconnaît pas ce caractère à ce droit, "qui n'est pas inscrit dans la Constitution".
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