"Pourquoi ?" C'est la question que pose le journal Libération en une de son édition du samedi 16 juillet. Le choc et la douleur sont toujours aussi forts au surlendemain de l'attaque terroriste qui a coûté la vie à au moins 84 personnes. Un homme, Mohamed Mondher Lahouaiej-Bouhlel, a foncé dans la foule compacte, présente pour assister au feu d'artifice du 14 juillet. Dans une prise de parole vers 4 heures du matin, peu après le drame, François Hollande a annoncé qu'il fera appel à la réserve opérationnelle et la prolongation de l'état d'urgence. Une centaine de personnes sont blessées dont une cinquantaine sont "entre la vie et la mort", a ajouté le président de la République.
Sur la plan politique, l'union nationale, en vigueur lors des attentats du 13 novembre, ne s'est pas reproduite pour Nice. La droite a dénoncé la politique du gouvernement qu'elle tient responsable de l'attentat. Le premier ministre, Manuel Valls, et le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, ont pris la parole sur France 2 et TF1.
À la question : "Est-ce que ce soir vous êtes en mesure de nous dire que le tueur est lié à l'islam radical ?", le ministre de l'Intérieur répond : "Non" devant les caméras de TF1. "Nous avons un individu qui n'était pas du tout connu des services de renseignement pour des activités liées à l'islamisme radical, qui n'était pas fiché 'S', explique-t-il. L'enquête montrera si cet individu a agi à la demande d'autres individus, s'il a agi, actionné par les messages continus de Daesh qui appellent et provoquent au crime parce qu'il y avait chez lui un déséquilibre. On verra s'il avait un réseau relationnel ou pas". La même question a été posée au Premier ministre mais la réponse donnée n'a pas été la même. Le tueur est "un terroriste sans doute lié à l'islamisme radical d'une manière ou d'une autre", a déclaré Manuel Valls.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.