"La situation à Calais est intenable", dénonce Alain Juppé, qui est en désaccord avec le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sur la question d'imposer des centres d'accueil des migrants aux maires pour démanteler la "jungle" de Calais. "Je n'accepterais pas qu'on m'impose un centre de migrants sans me consulter", à Bordeaux, soutient-il, assurant que ne pas consulter les maires serait une erreur pas "acceptable". Et d'ajouter : "Il faut tenir compte de l'avis des maires".
"Il faut fermer ce site" de Calais mais il faut "ensuite distinguer ceux qui sont à Calais. Certains n'ont pas vocation à rester sur le territoire national", explique Alain Juppé, faisant la distinction entre les personnes en situation illégale, qui n'ont "pas vocation à rester", et les demandeurs d'asile, qui doivent, selon lui, "être répartis sur le territoire national".
Le maire de Bordeaux a également plaidé pour une reprise en main des flux migratoires, avec un nouvel accord Schengen et une agence qui contrôle véritablement les frontières, "ce qui n'est pas le cas aujourd'hui", regrette l'ancien premier ministre.
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