"Les conseillers élyséens sont très mécontents de ces échos de presse, de ces rumeurs, accusent-ils, qui ne correspondent pas à la ligne fixée : pas d’attaques sur l'âge du favori de la primaire de la droite", explique Nicolas Domenach. Or à en croire les gazettes, François Hollande n'aurait pas pu s’empêcher "de larder de lazzis le maire de Bordeaux" qu'il aurait trouvé "très années 80 et carrément vintage", selon Le Figaro.
Le Parisien ajoute ce commentaire d’un conseiller : "Qu’est ce qu’on a kiffé, lorsque Hollande nous a raconté à quel point il l’avait trouvé vieux". Pour les journalistes, "là c’était la faute politique qui ne pardonne pas, celle qu'avait commise autrefois Lionel Jospin lorsqu'il avait cru enfoncer Jacques Chirac en le décrivant comme 'vieux, fatigué, usé'". Il rappelle qu'à l'époque, l'ancien premier ministre "s’était mis à dos tous les anciens et tous ceux qui ont des grands parents à cœur".
Nicolas Domenach rappelle que François Hollande a vécu très directement toute cette mésaventure qui devait conduire à la défaite de Jospin. "C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait poussé Jean-Christophe Cambadélis à faire marche arrière lorsque ce dernier avait qualifié Alain Juppé 'd’arrière-grand-père' et de 'vieux cheval de retour'. Ce qui était fort maladroit", poursuit-il. Avant de démontrer que les anciens ont le vent en poupe.
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