Air France : "L'État soutient la direction", assure Manuel Valls
REPLAY - REPLAY / INVITÉ RTL - Le Premier ministre réaffirme le soutien de l'État et espère "la plus grande sévérité" contre les agresseurs des dirigeants d'Air France.

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Les enquêtes se multiplient depuis les événements du lundi 5 octobre au siège d'Air France. La compagnie aérienne a notamment ouvert une enquête interne pour démasquer les auteurs de l'agression des deux dirigeants à l'aéroport Roissy-Charles De Gaulle alors que 20 personnes ont déjà été identifiées par l'entreprise, selon une information RTL. Des faits très largement condamnés par la classe politique. Selon Manuel Valls, "les faits, qui ont créé un véritable choc dans notre pays et partout dans le monde, relèvent du pénal".
Le Premier ministre attend des sanctions sévères. "Des sanctions devront suivre et la justice devra se prononcer mais laissons faire à ce stade les enquêteurs", lance-t-il, espérant "la plus grande sévérité" de la part de la justice. La position de l'État est claire : "Nous soutenons la direction". "Le défi, c'est celui de la survie d'Air France. L'État actionnaire, qui représente 17% du capital, joue pleinement son rôle en soutenant la direction et en soutenant la nécessité de véritables réformes pour éviter des licenciements et des pertes financières", détaille-t-il alors que l'entreprise, la cinquième du monde, "porte nos couleurs".
Cela doit se faire dans le dialogue social, tout le monde doit revenir autour de la table
Manuel Valls
Et pour garder Air France parmi les plus grandes entreprises du monde, Manuel Valls attend des réformes. "Cela passe par un effort que doivent assumer les pilotes. Sans cela, il ne peut pas y avoir de bonnes réformes car sinon les autres employés paieront l'absence de responsabilité des pilotes. Il reste plusieurs semaines et je suis convaincu que tout le monde peut revenir autour de la table", détaille-t-il refusant de céder au plan B qui prévoit de nombreux départs à Air France. "Nos représentants ont voté, comme l'ensemble des membres du conseil d'administration, le plan de réforme présenté par Air France-KLM. Cela doit se faire dans le dialogue social, tout le monde doit revenir autour de la table", insiste Manuel Valls qui n'a pas hésité à attaquer Nicolas Sarkozy. "Il y a deux réformes différentes : la réforme respectueuse de l'ordre public et de l'ordre social et la rupture qui mettrait à mal le modèle français".
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