Le "Volkswagate" continue de prendre de l'ampleur. Mardi 22 septembre, Ségolène Royal a annoncé le lancement d'une "enquête approfondie concernant les révélations de la fraude à échelle mondiale du constructeur automobile allemand sur les émissions polluantes de ses voitures diesel. Pour Laurent Wauquiez, le numéro 3 du parti Les Républicains, "c'est normal de lancer une enquête mais il ne faut pas faire trop d'autoflagellation", avant de rappeler qu'il s'agissait d'abord d'un "scandale allemand".
Le scandale Volkswagen apparaît même pour lui comme l'occasion parfaite pour faire la promotion du made in France. "C'est d'abord un scandale qui éclabousse le made inGermany et c'est l'opportunité pour moi de remettre en avant le made in France" alors que le constructeur automobile était l'un des représentant de "l'arrogance du made in Germany". "On a souvent vécu avec des complexes par rapport à cela et je trouve que ça doit être l'occasion pour nous d'une réflexion sur les produits de nos entreprises, de notre agriculture et de notre pays", martèle-t-il.
La tête de liste aux élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes va encore plus loin. "À l'échelle de notre région, on est en train de réfléchir de mettre en place une clause de préférence régionale". L'idée ? "Utiliser les souplesses du code des marchés publics pour partir sur des produits français aussi bien dans nos cantines, que dans nos commandes de voiture", explique-t-il.
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